- 15 heures, conférence de M. Pierre Delcourt, vice-président de la Société d’Émulation :
1667-1824 : Les prédécesseurs des Vayson à la tête de la manufacture de tapis et moquettes d’Abbeville.
- 16 heures, conférence de Mme Prisca Hazebrouck, présidente de la Société d’Émulation :
Les implantations de la manufacture Vayson à Abbeville de 1824 à 1912.
- 17 heures, conférence de M. Philippe Tillier, expert en tissus et tapis anciens, invité :
Les productions de la manufacture Vayson à Abbeville, tentative d’inventaire.
Grande salle de réunion, rue des Carmes, à Abbeville, le samedi 10 mars 2012
À côté de la manufacture de drap fin, créée en 1665 à Abbeville sous le règne de Louis XIV, pour laquelle Colbert fait appel à l’entrepreneur hollandais Josse Van Robais, une autre manufacture spécialisée dans la fabrication de « moquettes et mocades » est fondée, deux ans plus tard, en 1667, par un entrepreneur d’origine flamande, Philippe Leclerc.
L’histoire et le rayonnement de la manufacture Van Robais ont quelque peu éclipsé et rejeté dans l’ombre l’activité de sa voisine, la manufacture de moquettes, pourtant promise à une destinée éminente. Cette manufacture passe entre diverses mains avant d’être rachetée en 1824 par la famille Vayson qui la dirige jusque dans les premières années du XXème siècle. Elle cesse son activité peu avant la mort de Jean-Antoine Vayson, en 1912. Il a légué à la ville d’Abbeville les bâtiments de la manufacture elle-même, sa propre maison d’habitation ainsi que toutes ses riches collections personnelles.
La Société d’Émulation, dont l’une des missions essentielles est de faire connaître le passé et le patrimoine de la ville d’Abbeville et de sa région, se devait d’honorer la mémoire de Jean-Antoine Vayson , une personnalité qui sans conteste compte dans l’histoire d’Abbeville.
Les trois conférences proposées au public se donnent pour but de répondre aux trois questions : Qui ? Où ? Quoi ? Les trois orateurs s’efforceront de faire connaître les personnalités qui, au cours des siècles, ont tenu les rênes de la manufacture de moquettes, de situer dans le vieil Abbeville les bâtiments de la manufacture, presque totalement disparus, et enfin de répertorier et de décrire les produits manufacturés eux-mêmes, commercialisés dans toute la France et à l’étranger.